La chapelle Notre Dame de Bon Secours autrement appelée la chapelle de Kersaint
Kersaint, « village des saints », doit son nom à l’histoire de sainte Haude et saint Tanguy, une légende du VIe siècle, enfants du seigneur du Chastel, Galon de Trémazan. les ruines de la demeure familiale sont encore visibles à Kersaint, près de la grève.
A l’endroit où, victime d’une tromperie, Haude fut décapitée par son frère, s’éleva très tôt un modeste édifice religieux dédié à la fratrie. Puis la famille du Chastel édifia la chapelle actuelle entre le XVe et le XVIe siècle. EN 1518 la chapelle fut élevée au rang de collégiale.
3 vitraux datant de 1901, réalisés par le maitre verrier Léon Payan et 2 statues rappellent les principaux épisodes de la vie des saints.
Durant la révolution française, Le 2 juillet 1791 un arrêté départemental ordonne la fermeture de la collégiale. Le lieu de culte mis en vente est sauvé des velléités de profanation par sa nouvelle propriétaire, madame Bazil.
Le 1 septembre 1810 la propriétaire fait don de ses biens à la paroisse de Landunvez. L’activité religieuse reprend jusqu’à la fin du XXe siècle.
En septembre 1903 la foudre s’abat sur le clocher entrainant la destruction partielle de la toiture et des vitraux. Les descendants de madame Bazil financent la restauration du sanctuaire.
Durant les 2 guerres mondiales de nombreux pèlerinages sont organisés pour implorer Notre Dame de Bon Secours. Printemps 1995, la municipalité ferme la chapelle : la voute risque l’effondrement. En 2003 après de gros travaux financés par l’union européenne, l’état, la région Bretagne, le conseil général du Finistère, la fondation pour la sauvegarde de l’art français, l’A.S.C.L et la commune.