Cette presqu’île est formée d’une ancienne île qui a été naturellement reliée à la terre par un tombolo recouvert d’un cordon dunaire.
A droite, le joli port d’Argenton, complètement découvert à marée basse, s’étend sur une surface considérable. A gauche s’étire la grande plage de sable fin de Porspoder que ferme la presqu’île St-Laurent.
De belles propriétés occupent la quasi-totalité de l’espace et il faut s’engager dans de petits chemins pour découvrir les charmes bien cachés de ce site.
La route fait une fourche. A l’extrémité de la voie de gauche se trouve le portail de la station d’Ifremer dont le vivier a donné son nom à toute la presqu’île.
Un chemin, à droite, mène le visiteur au point culminant. Le sommet de la presqu’île est malheureusement inaccessible aux personnes peu valides à cause des roches qui affleurent dans le chemin.
Il offre cependant une vue magnifique. Tout à gauche, Porspoder aligne ses maisons derrière la plage.
Puis c’est le vivier de la station d’Ifremer. Il s’ouvre sur le port de Porspoder et fait face au site protégé de la presqu’île St-Laurent.
Face à la pointe et prolongeant la presqu’île vers le large, c’est l’île d’Yoc’h, inhabitée et réserve naturelle de la S.E.P.N.B.
On ne peut la rejoindre à pied que lors des plus grandes marées et avec d’infinies précautions.
Mieux vaut profiter des visites guidées qu’organise l’Office de Tourisme plutôt que de s’y engager seul. Sur cet ancien cap du continent se trouvent encore des vestiges du néolithique et de l’âge du fer.
Par beau temps, la vue est superbe sur les Roches d’Argenton qui parsèment l’océan.
D’autres gros blocs rocheux émergent de la végétation derrière le visiteur. Ce chaos de pierre prend des formes assez étonnantes.
On regagnera le parking en conservant le souvenir de ces paysages, mais aussi, à la belle saison, des senteurs méditerranéennes qu’exhalent toutes les surprenantes plantations de ce petit bout du monde étonnamment préservé des assauts du vent du large.