Manoir de Kerriou

Plongez au pays des mythes et légendes de Bretagne dans cet authentique manoir tout en granit datant du 17eme siècle !

La première trace de la terre de Kerriou, apparait, aux XVème et XVIème siècle, comme appartenant à la famille du Kermeur, originaire du lieu noble du Kermeur sur la trêve de Brélès. MARIE DU KERMEUR, en rend aveu à la
seigneurie du Châtel le 24 mai 1416.

Deux aveux, l’un en août 1667, l’autre en juillet 1707, nous donnent quelques détails sur la consistance du lieu à cette date.
Le manoir était alors constitué d’un petit corps de logis sans étage, orienté nord-sud, dont une chambre en occupait l’extrémité orientale. Un buron s’en détachait « en travers », probablement à partir de la façade nord, tandis que la façade opposée s’ouvrait sur une cour close limitée par deux petites crèches et une écurie. La porte de cette cour donnait accès à une aire où l’on trouvait le puits, une remise à charrettes ainsi qu’un autre buron.

L’ensemble tenant sur une superficie d’environ 1.200 mètres carrés.
Tous les bâtiments, y compris le manoir lui-même, étaient couverts de gled ( chaume ou roseaux).
Il apparaît donc que la maison actuelle a été construite après 1707. Elle apparaît sur le cadastre de 1844.

Le Grand Menhir de St Gonvarc’h

Classé Monument Historique en 1889 sous le nom de « menhir d’Argenton », classement renouvelé le 27 mai 1969 sous son appellation actuelle.

Attention, ne pas pénétrer dans la parcelle s’il y a du bétail ou si elle est cultivée.

Le menhir s’aperçoit à 200 m à gauche, au milieu d’une grande parcelle. Son accès est très rarement possible car le champ est la plupart du temps cultivé jusqu’au pied du monument et aucun passage n’est prévu pour y aboutir.

Il faut donc se résigner à le contempler de loin et utiliser un zoom puissant pour le photographier.

C’est un très beau menhir quadrangulaire de 5,40 m de hauteur pour une largeur de 1,60 m et une épaisseur de 0,90 m. Taillé avec beaucoup de soin dans un bloc de granite porphyroïde rose de l’Aber Ildut, il a subi un bouchardage complet qui rend ses faces bien régulières.

On remarque sur deux de ses arêtes une encoche ayant entraîné un léger débitage de la pierre. Il en résulte un curieux effet d’anthropomorphisme selon l’emplacement d’où on l’oberve. Manifestement, ces enlèvements sont volontaires et ont peut-être été effectués postérieurement au bouchadage afin d’éviter le dérapage des cordes lors du transport de la pierre jusqu’à son lieu d’érection.

La surface bouchardée est largement exfoliée sur la face Est. Il s’agit d’une usure due à l’alternance de périodes pluvieuses et de sécheresses qui a rendu la pierre poreuse à sa surface. L’eau s’écoulant le long du granite imperméable provoque le décollement de la couche poreuse.

Patrimoine d'Iroise